Les crimes de la Wehrmacht par Wolfram WETTE ont été vendues pour EUR 10,00 chaque exemplaire. Le livre publié par Tempus Perrin. Il contient 456 pages et classé dans le genre France. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.1 des lecteurs 726. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Les crimes de la Wehrmacht : La Wehrmacht fut une organisation totalitaire, complice des crimes nazis - 4 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.La Wehrmacht fut une organisation totalitaire, complice des crimes nazis
Par Latour07
Wolfram Wette est un historien allemand. Son ouvrage "Les crimes de la Wehrmacht", préfacé par l'historien militaire allemand Manfred Messerschmidt, fut publié en Allemagne en 2002. Il témoigne d'une prise de conscience exprimée dès les années 1980, exacerbée par une exposition sur la Wehrmacht en Allemagne en 1995-1996 qui connut un immense succès populaire outre-Rhin.Quel est le mythe ?Le mythe est celui forgé dès le 8 mai 1945 d'une armée régulière "propre", entachée seulement sur ses bordures, qui dans son fonctionnement, son organisation, ses combats avait été régulière, respectueuse du droit international, d'une part, et d'une SS qui concentrait tout le Mal, des Einsatzgruppen aux camps d'extermination, synthèse du nazisme combattant.Ce mythe est un mensonge.Il fut propagé par les anciens militaires, officiers généraux et subalternes de la Wehrmacht dans la création de la Bundeswehr, l'armée de la République Fédérale d'Allemagne (RFA) en opposition à la RDA, sous domination soviétique pendant toute la guerre froide. Double avantage : création d'une armée qui sait reprendre un passé, nourrissant sa tradition, et cohésion militaire face à la menace de l'Est. Cet arrangement avec l'Histoire ne doit pas occulter les découvertes récentes sur l'armée allemande en campagne de 1939 à 1945.L'armée allemande est composée de millions de soldats issus du peuple qui a été plongé dans une instruction belliciste bien avant la première guerre mondiale. La création de l'Allemagne fédérée par la Prusse fut un combat tout autant politique que culturel, social structuré par le culte de la force, du fer, "la foi dans l'épée" (Bismarck). Le monde prussien est autoritaire et inégalitaire, ce que démontra Emmanuel Todd. Il est militarisé.La fin de la Première Guerre mondiale fut vécue par les nationalistes, les militaires comme une épreuve infligée par les traîtres allemands, socio-démocrates, juifs, communistes avec cette légende (honteuse autant que profondément stupide, l'Allemagne ayant été militairement défaite par la France principalement) du "coup de poignard dans le dos". Les nationalistes et autres militaristes cultiveront cette soif de vengeance guerrière en commettant nombre de meurtres de personnalités politiques allemandes entre les deux guerres, en fustigeant le bolchévique et le Juif, développant une thématique raciste que sut reprendre avec véhémence Adolf Hitler. Ce n'est pas le nazisme qui a exacerbé l'antisémitisme ! La haine raciste existait dès avant la Première Guerre mondiale. Hitler sut gagner les coeurs des officiers généraux et plus avant, de la troupe allemande, en décrêtant, dès sa prise de pouvoir, que l'armée était le second pilier de l'Etat.Les nombreux cas d'officiers généraux décrits dans l'ouvrage témoignent d'un alignement de conviction politique et raciale de l'Armée allemande sur le dictateur Hitler.La haine du bolchévique, assimilé au Juif, comme menace mortelle du Peuple allemand, s'est traduit machinalement, avec une application toute industrieuse, par la destruction volontaire de millions de Juifs en Europe Centrale. Ces assassinats de masse le furent en étroite collaboration entre la Wehrmacht et la SS. Organisation, planification, exécution : les distinguos sont subtiles et ressortent in fine dans l'acte du meurtre, si une nuance devait être apportée.Wolfram Wette, en fin de son ouvrage étend la compréhension de la barbarie allemande sur les autres fronts que ceux de l'Est. Il évoque la Grèce, la Serbie. Il ne mentionne pas - faute d'espace- le racisme des troupes régulières qui massacrèrent nos soldats de couleur, pourtant prisonniers, sous le contrà´le de Rommel.L'historiographie moderne démolit le mythe de la Wehrmacht "propre". L'historien Adam Tooze dans Le Salaire de la destruction: Formation et ruine de l'économie nazie avait également apporté son écot. La Wehrmacht, l’armée du peuple allemand, pas la SS, conçoit, dans la stratégie du « Lebensraum » pour le « peuple sans espace » qu’est le peuple allemand, en vue de lui assurer pendant toute la guerre une alimentation suffisante et éviter la fragilisation du front intérieur connu par la faim en 1917, de conquérir l’Ukraine et d’affamer, dans « le plan de la faim » 30 millions de personnes. Le 23 juin 1942, deux mois avant la moisson, Backe, ministre de l’alimentation du III° Reich, analyse que les rations polonaises sont déjà trop faibles, aucun surplus ne peut être significativement prélevé pour nourrir le peuple allemand. « Le Gouvernement général compte encore aujourd’hui 3,5 millions de Juifs. La Pologne doit être nettoyée au cours de l’année. » Le Gauleiter Franck aura ainsi pour mission de faire disparaître très rapidement 2 millions de Juifs « inutiles » de la chaîne alimentaire. La mise en équation économique d’une telle donnée est glaciale. Gà¶ring le déclara le 5 aoà»t 1942 « (…) Le Führer a dit et redit, et je le répète après lui : si quelqu’un doit avoir faim, ce ne seront pas les Allemands, mais d’autres peuples (…) » -p.526L'historien français Jean Lopez, spécialiste du Front de l'Est, a décrit cette barbarie, notamment dans Joukov, signalant que les troupes allemandes reculaient en prenant les populations civiles en otage, et "commirent" 60.000 Oradour sur Glane.Il est nécessaire de comprendre l'Histoire, non pas pour juger, mais éviter de pérenniser les mensonges, dégager les erreurs pour ne pas les reproduire. Sans doute est-ce une volonté de ces historiens allemands de courageusement affronter les démons de l'Histoire de leur Nation, saluant, avec honneur, les rares cas de résistance, dont celui du Feldwebel Anton Schmid, déclaré Juste parmi les Nations, pour avoir sauvé plus de 300 Juifs en Pologne, nom qui fut récemment attribué à une caserne en remplacement de celui d'un ancien général de la Wehrmacht au passé sale. L'ENNEMI : RUSSIE, UNION SOVIETIQUE ET BOLCHEVISME. L'ANTISEMITISME DANS L'ARMEE ALLEMANDE. LA WEHRMACHT ET L'ASSASSINAT DES JUIFS. LA LEGENDE DE LA WEHRMACHT "PROPRE". LA RUPTURE D'UN TABOU
Par Latour07
Wolfram Wette est un historien allemand. Son ouvrage "Les crimes de la Wehrmacht", préfacé par l'historien militaire allemand Manfred Messerschmidt, fut publié en Allemagne en 2002. Il témoigne d'une prise de conscience exprimée dès les années 1980, exacerbée par une exposition sur la Wehrmacht en Allemagne en 1995-1996 qui connut un immense succès populaire outre-Rhin.Quel est le mythe ?Le mythe est celui forgé dès le 8 mai 1945 d'une armée régulière "propre", entachée seulement sur ses bordures, qui dans son fonctionnement, son organisation, ses combats avait été régulière, respectueuse du droit international, d'une part, et d'une SS qui concentrait tout le Mal, des Einsatzgruppen aux camps d'extermination, synthèse du nazisme combattant.Ce mythe est un mensonge.Il fut propagé par les anciens militaires, officiers généraux et subalternes de la Wehrmacht dans la création de la Bundeswehr, l'armée de la République Fédérale d'Allemagne (RFA) en opposition à la RDA, sous domination soviétique pendant toute la guerre froide. Double avantage : création d'une armée qui sait reprendre un passé, nourrissant sa tradition, et cohésion militaire face à la menace de l'Est. Cet arrangement avec l'Histoire ne doit pas occulter les découvertes récentes sur l'armée allemande en campagne de 1939 à 1945.L'armée allemande est composée de millions de soldats issus du peuple qui a été plongé dans une instruction belliciste bien avant la première guerre mondiale. La création de l'Allemagne fédérée par la Prusse fut un combat tout autant politique que culturel, social structuré par le culte de la force, du fer, "la foi dans l'épée" (Bismarck). Le monde prussien est autoritaire et inégalitaire, ce que démontra Emmanuel Todd. Il est militarisé.La fin de la Première Guerre mondiale fut vécue par les nationalistes, les militaires comme une épreuve infligée par les traîtres allemands, socio-démocrates, juifs, communistes avec cette légende (honteuse autant que profondément stupide, l'Allemagne ayant été militairement défaite par la France principalement) du "coup de poignard dans le dos". Les nationalistes et autres militaristes cultiveront cette soif de vengeance guerrière en commettant nombre de meurtres de personnalités politiques allemandes entre les deux guerres, en fustigeant le bolchévique et le Juif, développant une thématique raciste que sut reprendre avec véhémence Adolf Hitler. Ce n'est pas le nazisme qui a exacerbé l'antisémitisme ! La haine raciste existait dès avant la Première Guerre mondiale. Hitler sut gagner les coeurs des officiers généraux et plus avant, de la troupe allemande, en décrêtant, dès sa prise de pouvoir, que l'armée était le second pilier de l'Etat.Les nombreux cas d'officiers généraux décrits dans l'ouvrage témoignent d'un alignement de conviction politique et raciale de l'Armée allemande sur le dictateur Hitler.La haine du bolchévique, assimilé au Juif, comme menace mortelle du Peuple allemand, s'est traduit machinalement, avec une application toute industrieuse, par la destruction volontaire de millions de Juifs en Europe Centrale. Ces assassinats de masse le furent en étroite collaboration entre la Wehrmacht et la SS. Organisation, planification, exécution : les distinguos sont subtiles et ressortent in fine dans l'acte du meurtre, si une nuance devait être apportée.Wolfram Wette, en fin de son ouvrage étend la compréhension de la barbarie allemande sur les autres fronts que ceux de l'Est. Il évoque la Grèce, la Serbie. Il ne mentionne pas - faute d'espace- le racisme des troupes régulières qui massacrèrent nos soldats de couleur, pourtant prisonniers, sous le contrà´le de Rommel.L'historiographie moderne démolit le mythe de la Wehrmacht "propre". L'historien Adam Tooze dans Le Salaire de la destruction: Formation et ruine de l'économie nazie avait également apporté son écot. La Wehrmacht, l’armée du peuple allemand, pas la SS, conçoit, dans la stratégie du « Lebensraum » pour le « peuple sans espace » qu’est le peuple allemand, en vue de lui assurer pendant toute la guerre une alimentation suffisante et éviter la fragilisation du front intérieur connu par la faim en 1917, de conquérir l’Ukraine et d’affamer, dans « le plan de la faim » 30 millions de personnes. Le 23 juin 1942, deux mois avant la moisson, Backe, ministre de l’alimentation du III° Reich, analyse que les rations polonaises sont déjà trop faibles, aucun surplus ne peut être significativement prélevé pour nourrir le peuple allemand. « Le Gouvernement général compte encore aujourd’hui 3,5 millions de Juifs. La Pologne doit être nettoyée au cours de l’année. » Le Gauleiter Franck aura ainsi pour mission de faire disparaître très rapidement 2 millions de Juifs « inutiles » de la chaîne alimentaire. La mise en équation économique d’une telle donnée est glaciale. Gà¶ring le déclara le 5 aoà»t 1942 « (…) Le Führer a dit et redit, et je le répète après lui : si quelqu’un doit avoir faim, ce ne seront pas les Allemands, mais d’autres peuples (…) » -p.526L'historien français Jean Lopez, spécialiste du Front de l'Est, a décrit cette barbarie, notamment dans Joukov, signalant que les troupes allemandes reculaient en prenant les populations civiles en otage, et "commirent" 60.000 Oradour sur Glane.Il est nécessaire de comprendre l'Histoire, non pas pour juger, mais éviter de pérenniser les mensonges, dégager les erreurs pour ne pas les reproduire. Sans doute est-ce une volonté de ces historiens allemands de courageusement affronter les démons de l'Histoire de leur Nation, saluant, avec honneur, les rares cas de résistance, dont celui du Feldwebel Anton Schmid, déclaré Juste parmi les Nations, pour avoir sauvé plus de 300 Juifs en Pologne, nom qui fut récemment attribué à une caserne en remplacement de celui d'un ancien général de la Wehrmacht au passé sale. L'ENNEMI : RUSSIE, UNION SOVIETIQUE ET BOLCHEVISME. L'ANTISEMITISME DANS L'ARMEE ALLEMANDE. LA WEHRMACHT ET L'ASSASSINAT DES JUIFS. LA LEGENDE DE LA WEHRMACHT "PROPRE". LA RUPTURE D'UN TABOU
Le Titre Du Livre : Les crimes de la Wehrmacht
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